J'en ai fais quelques un cette année...
-Pascal Obispo: 4 dates. (Forest, Ciney, Spa et Dour).
Cela fait une dizaine d'années maintenant que je le suis. Cette tournée était sans doute l'une des plus belle. Des jeux de lumieres époustouflants, un décor superbe, des mises en scène exceptionnels avec notamment, un piano qui s'envole sur "Les fleurs du bien".
Pleins de belles rencontres sur les différentes dates avec les autres fans.
Si ça vous dit, j'ai pleins de photos et videos sur mon blog Obispo: http://www.pascalobispoblog.com/blog/pascalobispo/Kidibul05.php
-The Rolling Stones ( Stade de France, Paris).
Je suis arrivé à Paris vers 15.00, commence alors de longues heures d'attente...
Déja pas mal de monde devant toutes les portes qui sont fermées et qui n'ouvriront qu'à 17h00.
Passage obligé par le merchandising officiel, je me suis pris un beau tee shirt...
Commence alors les averses de pluie, qui ne durent pas longtemps, tout le monde court s'abritter là où il le peut.
Pas envie de faire la file devant ma porte, la "R - Ouest" je fais le tour du stade, et j'apperçois, un retsaurant dans une tente pour toute l'équipe de la tournée, qui compte plus de 250 personnes. Pas mal quand même.
Cette tournée est aussi une des plus lucrative de tous les temps. Il faut compter aussi une cinquantaine de camions pour transporter la scène et le matériel de la tournée. Impressionant.
A 17h00 précise, les portes s'ouvrent....
L'attente continue donc, jusque 19h30, l'heure à laquelle passera "Starsailor" qui fait office de première partie. J'ai bien aimé. Leur musique est vraiment bien. A découvrir donc...
Premiere partie terminée, c'est alors un cortège de techniciens qui commence sur la scène,qui vont défiler ainsi et procéder au derniers réglages avant la venue des Stones qui vont enflammer à plus d'un titre, le Stade de France.
Le Stade de France n'était cependant pas plein et accueillait environ 55 à 60.000 personnes.Car le dernier concert des Stones dans ce stade remontait à moins d'un an, le 28 juillet 2006, devant 89.000 spectateurs.
Je suis placé à 3 ou 4 mètres de la scène, en pelouse catégorie or, secteur Ouest.
A 21H20, lorsque l'image du guitariste Keith Richards est apparue sur l'écran géant qui surmontait l'énorme scène, alors que retentissaient les premières notes de "Start me up", une énorme ovation est montée de la foule.
"Nous sommes désolés de présenter notre deuxième show ici un peu tard! Ce soir on va s'éclater", a déclaré en français le chanteur Mick Jagger, allusion à l'annulation d'un de leurs deux concerts l'an passé en raison de l'accident de Keith Richards qui était tombé d'un palmier et qui avait entrainé l'annulation de plusieurs dates. Sur la pelouse, un spectateur facétieux brandissait d'ailleurs un cocotier en plastique gonflable.
Le chanteur a ensuite provoqué des réactions moins amènes et une cascade de sifflets en affirmant: "Vous avez ici votre nouveau Premier ministre, M. Fillon".
Vêtu de noir et d'une queue-de-pie bordeaux qu'il a eu tôt fait de jeter à terre, Jagger a ensuite montré qu'à 63 ans, il n'avait rien perdu de sa pêche.
Keith Richards, l'autre star du groupe, a également été ovationné, promenant sa grande carcasse sur scène ou posant nonchalamment le bras sur l'épaule du second guitariste, Ron Wood, pendant les solos de ce dernier. Cigarette au bec, il s'est également extasié devant les jeunes filles des premiers rangs.
Bien que la tournée s'intitule "A bigger bang", du nom du dernier album des Stones paru en septembre 2005, ils n'ont joué qu'un seul titre tiré de ce disque, "Rough justice".
C'est au contraire un festival de classiques qui a conclu le concert, terminé vers 23H20, devant un public aux anges: "Honky tonk women", "Sympathy for the devil", "(I can't get no) Satisfaction", "Brown sugar" et "Jumpin' Jack flash".
Les Stones ont également rendu hommage à James Brown, décédé en décembre, en reprenant son "I'll go crazy".
Le public, composé de spectateurs de tous âges, en a pris plein les oreilles, mais aussi plein les yeux: l'immense structure de scène mesurait plus de 60 mètres et comprenait un écran géant où étaient parfois projetées des images des Stones plus jeunes. Histoire sans doute de rappeler que le groupe règne sur le rock'n'roll depuis bientôt 45 ans. Des jeux de lumière pharaoniques et des feux d'artifice complétaient le tableau.
C'est donc un concert hors norme et exceptionnel que nous ont offert les Stones hier.
Je suis resté completement halluciné devant Mick Jagger qui à 63 ans, a plus d'énergie que des jeunes de 20 ans.
Un rien provocant, un festival de tee shirts frappé de la célebre langue et tous plus extravagants les uns que les autres, des vieux, des jeunes, tous là pour passer une bonne soirée...
Elle fut excellente.
Merci à toutes les personnes avec qui j'ai discuté avant le concert, ça m'a fait plaisir.
-Genesis ( Bruxelles ).
Au début, ma première impression en voyant la scène toute petite, je me suis dis qu'ils n'avaient pas mis les grands moyens mais ensuite je me suis ravisé en voyant des superbes jeux de lumières, des animations vidéos bien ffoutues, des feux d'artifice,
Tout ça sans oublier la pointe d'humour légendaire de Génésis!
Deux heures d'attente sous la pluie...
Chaussez vos bottes ! Nous allons à Bruxelles! Parka obligatoire ! (ça drache). Notre amour de la musique aura raison des intempéries...
Après un début très mou, ils se sont réveillés sur “In the Cage”...
il y a eu de très bons moments... c'est un tout bon groupe. Phil Collins était assez bon. Il m'a impressioné sur son solo à la batterie, j'avais mal aux bras pour lui.
Vraiment déçu par le public, qui dormait carréement dans le stade.
-Hooverphonic (Soundstation, Liege).
5ème concert d'Hoover pour moi, et tjs accro...
Superbe concert mercredi à la Soundsation, une salle dans une ancienne gare, avec une capacité maximum de 250 personnes.
L'avantage d'une salle comme celle là est la relation très intimiste avec le groupe. On peut être à un mètre des musiciens sans être écrasé par la foule; on sent vraiment très fort l'échange entre le public et les musiciens. Ca c'est vraiment magique, on est transportés par Hooverphonic.
L'inconvénient majeur du cocnert d'hier est que tout le monde n'aime pas Hooverphonic et ceux-là ont tendance à discuter et n'attendent qu'une chose: les morceaux d'Hoover tels que Jackie Kane, Sometimes, Mad about you...
Pas de chance, aucun morceaux connus n'a été joué hier soir, à part Eden qui clôt le spectacle. La salle n'a pas vraiment le temps de chauffer non plus et il faut attendre la moitié du concert pour que la symbiose s'installe et que le niveau passe de l'interprétation froide à un moment magique.
-Placebo (Anvers).
Brian Molko n'a pas encore besoin des effets de Mariah Carey ou de Beyonce qui changent extrêmement souvent de tenues pendant un concert (pour faire diversion ?) mais, mardi soir au Sportpaleis, le chanteur anglo-luxembourgeois a dû prématurément rejoindre les coulisses pour enfiler un nouveau pantalon, élégamment déchiré à l'entrejambe lors d'un stage-diving exécuté sur Drag . "Cela apprendra à ceux qui n'en ont pas l'habitude de se jeter dans la foule au milieu de 14.000 personnes. J'ai failli concurrencer Janet Jackson."
Si celui qui joue sur son côté androgyne ("Bonjour mesdames et messieurs, nous sommes les mesdames et messieurs de Placebo" pour lancer Drag , justement) ne manque pas d'humour et aura caché ce sein que les Américains n'auraient su voir, il s'est évité d'exécuter le reste de son set (il n'en était qu'à la 4e chanson) en pouvant dévoiler à tout moment la partie la plus charnue de son anatomie. Et du reste, on n'était pas là pour ça, même si quelques jeunes demoiselles (et jeunes hommes aussi, bien sûr) en furie ont dû fantasmer pendant le reste de la nuit.
Mais Brian Molko, Stefan Olsdal, Steve Hewitt et les deux traditionnels musiciens additionnels (Billie Loyd et Axel Lee claviers et guitare chacun) n'étaient pas venus pour ça. En entrant dans le vif du sujet d'emblée, Placebo ne se ménage pas de round d'observation. Infra-red, Meds, Because I Want You et Drag avant la pause forcée démontraient que le quintet n'était pas usé par les mois passés sur la route. Avec onze écrans qui alternaient des prises live, des séquences filmées d'immeubles, de bébés, de bouteilles sur l'eau,... et des images animées, Brian Molko et Cie donnaient d'autres angles d'approche mais c'est surtout le son qui était prenant. Soulmates , qui suivait Space Monkey , voyait Placebo abandonner Meds , dernier-né (même si ça commence à dater) que le groupe défend toujours.
Le groupe alternait alors les anciens et les nouveaux morceaux en exécutant Song To Say Goodbye, Follow The Cops Back Home avant d'entamer son répertoire plus classique où se mêlaient Every Me Every You, Special Needs, One of a Kind, Without You I'm Nothing, Bionic, Blind, Special K et Bitter End , ces deux derniers morceaux déclenchant les passions dans un Sportpaleis comble.
Avec le désormais classique Running Up That Hill de Kate Bush et Taste in Men exécutés pendant un rappel où les morceaux étaient tenus en haleine, joués couchés ou à genoux, long effet Larsen à l'appui, Placebo concluait avec le touchant Twenty Years . On les reverra certainement avant ce laps de temps...
-A venir:
The Police, Calogero, Mika, Christophe Maé, Etienne Daho et... Céline Dion pour la troisieme fois.
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